Bonjour, s’il vous plais, merci, au revoir,
J’avance seul dans le noir,
Tous ces gens me trouvent bizarre,
Leurs regards sont des lames de rasoir,
Le Soleil m’éblouis, ce n’est pas mon élément,
Je me cache sous ma capuche, pour me cacher des gens,
C’est la nuit que je vis, machinalement,
C’est là que j’assume ce que je suis, pleinement,
Pardon, merci, excusez moi, au revoir,
Tous ces gens, toute cette vie, me donne la nausée,
J’avance seul dans le noir,
Ce noir dans ma tête en pleine journée,
La routine me tue, la banale hypocrisie,
De tous ces gens, de toute cette vie,
Sans relâche je la fuis,
Sans relâche elle me poursuit,
Sans relâche je me meurtris,
Sans relâche je me punis,
Et sans relâche de moi elle rit,
Alors je ère,
Dans mon monde, mon univers,
Alors j’avance,
Mue par mon incohérence,
Alors je souffre,
Progressant vers un gouffre,
Alors je tombe,
Bannissant mon corps de ce monde,
Et dans la nuit,
Personne ne sort,
Alors je ris,
Encore et encore,
Et dans la nuit,
Je suis le roi,
Et je revis,
Et je suis moi,
Personne n’est là ,
Pour me juger,
Personne n’est là ,
Pour m’enfermer,
Enfin je m’ouvre,
Mais à personne,
Je me découvre,
Sans personne.